CHU Sainte-Justine
mardi 11 mars 2025

La COVID-19 5 ans plus tard : témoignages

Quels ont été les défis immédiats ? Comment avons-nous réussi à nous adapter pour continuer à offrir les meilleurs soins aux enfants et aux familles, malgré l’incertitude ? Comment a été vécu le bon moment où tout a basculé?

À travers les témoignages qui suivent, replongez dans ces moments de résilience, de courage et de solidarité qui ont profondément marqué notre parcours face à la pandémie, et découvrez comment les équipes se sont adaptées.


Dre Caroline Quach-Thanh
Pédiatre, microbiologiste-infectiologue, épidémiologiste et officière en prévention des infections

Nous sommes le 10 mars 2020, je soupe dans un restaurant avec une amie (ex-médecin en santé publique au MSSS) pour mon anniversaire. Je suis à peine de retour de la semaine de relâche où nous avions décidé – après quelques discussions à l’interne – de profiter, malgré tout, du soleil du Mexique. Au cours des deux jours précédents, avec le bureau de santé, nous avions eu à décider qui pouvait revenir au travail après les vacances et qui serait mis en quarantaine à la maison, par mesures de précautions, à la suite d’un voyage dans une région où la COVID-19 (qui s’appelait alors nCoV) se propageait.

Pendant le souper, je me souviens avoir discuté avec mon amie à savoir si les écoles fermeraient. Nous avions toutes deux dit que non… comme nous avions eu tort. Je me souviens également que Mme Barbir m’avait appelée puisque de multiples parents se présentaient avec leurs enfants à l’urgence pour pouvoir être testés pour la COVID-19. Nous n’étions pas encore capables de prélever un grand nombre de personnes. Le « dépistage » à l’auto verrait le jour environ une semaine plus tard.

Cette innovation n’était qu’une des nouvelles façons de faire les choses, preuve d’une agilité et d’une entraide dont le réseau est capable. Je me souviens des fins de semaine passées dans la salle du CA au 8e étage du CHU Sainte-Justine, avec les autres membres de la direction à tenter d’établir de nouveaux processus. Malgré la somme de travail à accomplir, j’y ai retrouvé une camaraderie et une collaboration qui nous ont permis de passer au travers des épreuves. La capacité d’anticipation de certaines personnes – je ne nommerai que Saad Benguerrah aux approvisionnements et Valérie Lamarre, comme cheffe des maladies infectieuses – a été salutaire.

J’ai rédigé, avec l’équipe en prévention des infections, un nombre incalculable d’avis et de protocoles – je ne peux même plus dire à quelle version du protocole COVID-19 nous en sommes rendus ! Tout devait être réinventé, en gardant en tête le bien-être du patient et son besoin d’être avec sa famille. Pas simple…

Quand on me parle de la pandémie, tous veulent savoir comment j’ai survécu aux multiples demandes d’interviews, incluant celles qui étaient en lien avec mon rôle au niveau fédéral. La réponse est assez simple : je les prenais les unes après les autres, quand je n’en pouvais plus, je les refusais. Je me répétais qu’il valait mieux que je réponde aux questions de manière posée et transparente, que de me défiler, ne sachant pas si d’autres, plus alarmistes, prendraient le relais.

Les journées ont été longues, les semaines se télescopaient les unes dans les autres mais l’adrénaline nous faisait avancer. J’ai attaqué les débuts de la pandémie, alors qu’on devait tout mettre en place, comme une aventure. Je ne savais pas où cela nous mènerait, mais je n’étais pas seule – j’ai pu compter, tant à l’hôpital que dans mes comités, sur des équipes solides et soudées où les décisions se prenaient en équipe. J’ai aussi eu la chance de pouvoir m’appuyer sur ma famille. J’avais la chance de sortir de la maison pour travailler tous les matins, je me sentais utile et je côtoyais des personnes dévouées et extraordinaires. Les défis n’étaient pas insurmontables. Je contrôlais ce que je pouvais et je lâchais prise sur le reste.

Aujourd’hui, 5 ans après le début de cette pandémie, je garde surtout en mémoire les personnes que j’ai rencontrées au fil du temps… que je n’aurais jamais rencontrées autrement et qui sont devenues de nouveaux amis. La vie est une suite de rencontres. Cette pandémie aura modifié ma trajectoire, comme le petit cerf-volant que j’ai toujours dit être. Je n’ai pas de plan, je flotte au gré du prochain courant d’air – en autant que je puisse apprendre, découvrir et rencontrer des êtres extraordinaires.


Catherine Hogue
Directrice adjointe - Direction des soins infirmiers (volet opérations)

Je trouve que dans l'adversité et la crise, c'est là qu'on voit les vrais humains autour de nous. C'est dans ces moments-là qu'on peut s'élever au-dessus de la mêlée, que ce soit comme personne, comme professionnelle, ou de bien d'autres façons.

Cette période a mis en lumière l'immensité de notre hôpital et la solidarité qui nous unit. Toutes les valeurs qu’on chérit ont été mises de l'avant, non seulement à l'interne, mais aussi en lien avec le reste du réseau de la santé.

Pour moi, ce fut l'un des moments les plus marquants de ma carrière. Ça nous a permis de redécouvrir le sens de la famille, parce que c’est toujours présent dans notre quotidien. Chaque jour ici est magique pour moi, et cette expérience a fait partie de notre mission de développer l'avenir du Québec.


Lucie Morisse-Morliere
Chef de soins et services de l'Unité de Réadaptation Fonctionnelle Intensive et des préposés des programmes transversaux-direction des services multidisciplinaires, de la santé mentale et de la réadaptation

Je me souviendrai toujours de cette journée du 12 mars 2020 où tout a basculé.

Cette journée-là, j’étais à la maison à garder mon dernier malade. Cela faisait plusieurs semaines que tout le monde se questionnait sur ce qui allait nous arriver. Et là, M. Legault est apparu à la télévision pour annoncer le confinement. Seuls les services de santé et les épiceries pouvaient continuer à travailler. Ce fut un véritable choc. Comme coordonnatrice clinique, il fallait annuler toutes les cliniques médicales et les thérapies en réadaptation prévues pour les semaines suivantes.

Il fallut mettre en place des suivis de consultations par téléphone, dans un premier temps, puis instaurer la télémédecine. C’était un grand bouleversement pour les médecins et les équipes qui avaient l’habitude de voir les jeunes en personne.

C’était un changement pour les professionnels et les médecins du programme. Les recommandations en matière de prévention changeaient chaque jour et il fallait faire preuve de flexibilité et même d’ingéniosité.

Au bout de quelques semaines, nous avons réussi à remettre des rendez-vous en présence selon certaines conditions. Pour certains jeunes, nous avions des tentes à pression négative pour pouvoir les voir.

Nous nous sommes tous serré les coudes pour continuer à offrir les meilleurs soins à nos jeunes sans que la pandémie affecte leur condition médicale. Pour certains, nous avons commencé à les connaitre à distance avant de les voir en personne pour pouvoir leur offrir des services dans les meilleurs délais.

Malgré toute cette période, l’équipe a maintenu le cap et s’est serré les coudes. Nous arrivions à garder le sourire et à nous voir même à distance physique. C’était essentiel pour nous d’avoir cette cohésion pour pouvoir traverser ces mois compliqués.

Je tiens vraiment à remercier cette formidable équipe qui est celle du programme des maladies neuromusculaires. Elle a continué à offrir le meilleur pour les jeunes en faisant preuve de résilience, d’adaptabilité face à la situation et en faisant preuve d’ingéniosité.


Nicolas Lavigne
Coordonnateur aux installations matérielles

Je m'appelle Nicolas et je suis gestionnaire des installations matérielles du CHU Sainte-Justine. Durant la crise du COVID-19, nos équipes techniques ont dû répondre à de nombreuses demandes en lien avec la prévention des infections. Nous avons notamment dû ajuster la pression au niveau de la ventilation pour limiter la contamination, installer un grand nombre de cloisons temporaires afin de réduire les contacts entre les patients et le personnel, ainsi que mettre en place de nombreux distributeurs de désinfectant pour les mains. Les plexiglas sont rapidement devenus notre quotidien pendant plusieurs mois.

En mars 2020, tout a basculé brutalement. Le quotidien de notre établissement a été chamboulé par l’urgence de la situation, l’incertitude et la nécessité de protéger nos patients et notre personnel. Les défis ont été immédiats et nombreux : réorganisation des espaces, gestion des équipements de protection, ajustements constants aux nouvelles directives sanitaires, tout cela dans un climat de peur et d’inconnu. Nous nous sommes retrouvés à devoir repenser nos pratiques du jour au lendemain, en naviguant dans une mer d’informations changeantes et parfois contradictoires.

Aujourd’hui, en revenant sur cette période, nous réalisons à quel point nous avons grandi ensemble. Nous avons appris l’importance de la flexibilité, de la communication transparente et du soutien mutuel. La pandémie nous a également montré à quel point notre mission est essentielle et combien chaque membre de notre équipe, très technique au niveau du bâtiment, joue un rôle crucial dans la santé et le bien-être de nos patients.

Ce témoignage n’est qu’un aperçu de ce que nous avons vécu, mais il reflète l’esprit de dévouement et de résilience qui a animé notre établissement durant ces mois difficiles. Nous en ressortons plus forts, conscients de notre capacité à affronter l’adversité et à continuer à avancer, ensemble.


David Villemaire
Coordonnateur Mesures d'urgence, Sécurité & Stationnements

Durant la pandémie de COVID-19, l’équipe de la sécurité du CHU Sainte-Justine a été confrontée à des défis sans précédent. Les méthodes de travail ont dû être adaptées pour garantir la sécurité de tous, tout en respectant les nouvelles réglementations sanitaires.

Nous avons instauré des contrôles d’accès à l'entrée des bâtiments, contribué à la distribution de masques et de gel hydroalcoolique, et veillé à ce que les règles de distanciation sociale soient respectées. Nous avons organisé des sessions de formation pour informer notre personnel des nouvelles procédures et de l'importance de suivre les mesures sanitaires. Des affiches et des rappels réguliers ont été mis en place pour maintenir un haut niveau de vigilance. Nous avons augmenté la fréquence des rondes de sécurité pour nous assurer que les mesures étaient respectées en tout temps. Nous avons limité l'accès aux bâtiments aux seules personnes autorisées. Les visiteurs devaient s’identifier avant d'entrer.

Cette période a été extrêmement exigeante, mais elle nous a également permis de renforcer notre résilience et notre capacité d'adaptation. Grâce à l'engagement et à la coopération de toute l'équipe, nous avons réussi à maintenir un environnement sûr pour tous.


Emilie Trempe
Conseillère en communication

Mars 2025…

Alors que la majorité du Québec profitait de la relâche, le comité des mesures d’urgence était loin de chômer. Les rencontres pour se préparer à l’arrivée du coronavirus se multipliaient et le nombre d’acteurs impliqués augmentait régulièrement. Avec les yeux rivés sur la Chine, les personnes impliquées ne se demandaient pas si le virus allait toucher le Québec, mais plutôt quand. Impliquée dans des rencontres sur ce virus inconnu dès le début février, je ne me sentais pas au même diapason que les gens de mon entourage qui ne comprenaient pas pourquoi cette situation lointaine m’occupait tant. Au fil des semaines, le coronavirus a pris de plus en plus de place dans mon agenda, jusqu’à le mobiliser complètement. À partir du 10 mars, mes dossiers réguliers ont tous été mis sur la glace pour se consacrer uniquement à la COVID-19.

À la fin de la semaine, c’est toute l’équipe des communications qui se mobilisait pour partager le travail nécessaire pour créer tous les outils nécessaires pour informer les membres du personnel, la clientèle et accompagner les équipes dans la modification de leurs activités. Travailler la fin de semaine, diviser l’horaire de travail pour avoir une équipe de jour et une de soir, tout a été mis en branle pour répondre aux nombreuses demandes plus urgentes les unes que les autres. Le 9e étage du bloc 2 est rapidement devenu le quartier général d’une équipe dévouée qui chaque matin se rencontrait pour planifier les priorités de la journée. Suivre les nouvelles qui bougent de minute en minute, résumer les conférences de presse du gouvernement, créer de l’affichage pour toutes les nouvelles règles, créer des outils pour les écoles et le réseau, créer du contenu médias sociaux pour informer la clientèle, répondre aux millions de questions sur les médias sociaux, envoyer des bulletins quotidiennement pour que le personnel soit au courant de toutes les dernières décisions et règles à appliquer et gérer les entrevues médias, l’équipe des communications a joué un rôle clé dans la gestion de ce début de pandémie.

Cette situation exceptionnelle impliquait que tout était à construire, que les ajustements étaient réguliers, que les questionnements étaient nombreux, que les incertitudes guidaient la majorité des actions et que les messages étaient souvent à réécrire quelques minutes seulement après avoir été envoyés. Entre la rédaction de plus de 195 Info coronavirus, la création de multiples contenus, les réponses presque 24h sur 24, 7 jours semaine sur les médias sociaux et la gestion des enfants à la maison, on retient aussi une équipe qui s’est serré les coudes, malgré le masque et le 2 mètres de distance, et qui a mis son dévouement et son expertise à profit afin de devenir une référence incontestable dans le réseau. La pandémie de COVID-19 restera certainement un des moments les plus marquants de mon parcours au CHU Sainte-Justine. J’en garde le souvenir d’une période où tout roulait à grande vitesse et qu’il était essentiel d’être en mesure de s’adapter et de réagir rapidement pour veiller à faire circuler une information fiable et pertinente.


Suzanne Provencher
Infirmière clinicienne

Travailler comme infirmière en fertilité est toujours une expérience humaine riche en émotions, mais durant la pandémie de COVID-19, cette réalité a pris une tout autre dimension. À une époque où l’incertitude régnait, où les hôpitaux et cliniques de fertilité du Québec fermaient leurs portes pour tous les couples infertiles, la clinique du Centre de procréation assistée est restée la seule clinique ouverte. La mission était par contre bien différente. Les patientes étaient des patientes atteintes de cancer cherchant à préserver leur fertilité avant d’entamer les traitements de chimiothérapie. La clientèle provenait des quatre coins du Québec. Et mes collègues avaient été relocalisées sur d’autres départements. 

Ces patientes, déjà fragilisées par l’annonce de leur diagnostic, devaient affronter ce processus seules. Les mesures sanitaires strictes en place interdisaient la présence d’accompagnateurs, ce qui signifiait qu’elles ne pouvaient pas être soutenues par leurs partenaires, leur famille ou leurs amis durant l’enseignement du protocole de traitement et des procédures.  Déjà lorsqu’on rencontre une femme qui vient d’apprendre un tel diagnostic, on sent qu’elle n’est pas 100% présente et attentive. Et c’est normal. Mais la présence d’une amie ou d’un membre de la famille aide à emmagasiner l’information. Je me souviens de regards remplis de détresse, de voix tremblantes et de silences lourds de sens. Il ne s’agissait pas seulement pour moi d’offrir des soins infirmiers; il me fallait aussi trouver les bons mots, valider l’enseignement, m’assurer de leur compréhension et offrir un soutien émotionnel encore plus grand.

Lors du prélèvement d’ovules, on demande toujours aux patientes de venir accompagnée. Durant cette période c’était impossible. Je ne sais pas combien de patientes j’ai dû raccompagner à l’entrée de l’hôpital.

En parallèle, il y avait cette peur constante : celle d’être moi-même un vecteur du virus.  Je vivais dans une maisonnée de cinq personnes avec mon conjoint qui travaillait également en milieu hospitalier. Une de mes filles travaillait en pharmacie. La famille était en contact avec des cas potentiels de COVID. On se considérait à fort risque d’attraper la COVID. Donc travailler avec une clientèle atteinte de cancer, vulnérable,  imposait une vigilance extrême et ce fut tout un défi pour moi, car étant de nature chaleureuse, j’aime toucher les patientes. J’ai dû modifier ma façon de faire pour éviter de leur apporter, en plus de leur maladie, une menace supplémentaire.

Malgré ces défis, cette période m’a appris énormément sur la résilience des patientes et sur mon propre rôle en tant qu’infirmière. J’ai toujours su que mon travail ne se limitait pas aux soins techniques, mais qu’il englobait un accompagnement humain, mais durant cette période il s’est avéré plus qu’essentiel.

J’aimerais terminer ce témoignage en beauté en partageant mon cas de 2020 le plus extrême à mon avis. C’était une jeune femme début trentaine, originaire d’Angleterre. Elle était venue au Québec étudier ou travailler, avait rencontré un amoureux. Elle avait un permis de travail qui s’achevait quand le diagnostic d’un cancer du sein est tombé. Elle avait une carte d’assurance maladie, mais son permis de séjour se terminait. Son assurance RAMQ touchait à sa fin. Elle devait retourner en Angleterre pour subir ses traitements, mais le gouvernement ne permettait plus les voyages. C’était une situation sans issue. J’étais bouleversée. J’ai essayé de l’accompagner le mieux que je pouvais, mais je me demandais ce qu’elle allait faire, devenir?  La période de traitement au CPA était d’environ 2-3 semaines. J’ai tenté de la rejoindre quelque temps plus tard par souci de connaître ce qu’il lui arrivait, mais son téléphone ne fonctionnait plus.  Voilà qu’il y a 2-3 semaines, j’ai reçu un message d’elle.  Elle se demandait si je me souvenais d’elle.  Et comment! Elle voulait m’annoncer qu’elle serait considérée comme guérie cet été et qu’elle avait pris rendez-vous pour rencontrer le médecin dans le but d’utiliser les ovules qu’elle avait préservée il y a 5 ans. J’ai flotté toute la journée. Je pense avoir fait une petite différence pour elle dans ce parcours.


Manuel Grandmont
Chef de service - soutien multimédia et technologique

Je me souviens très bien du jour où nous avons dû revoir nos façons de faire et apprendre très rapidement de nouvelles technologies. Aujourd'hui, Zoom et Teams semblent faire partie de nos vies depuis toujours, mais il y a 5 ans, personne ne connaissait ça, ou presque. Pratiquement du jour au lendemain, il a fallu revoir les événements sous forme virtuelle, adapter nos salles au mode hybride et accompagner nos équipes à faire de la télé médecine. Mais nous étions prêts et l'équipe audiovisuelle s'est adaptée.


Christiane Audrée Tremblay
Inhalothérapeute

La COVID a été plus douce sur la clientèle pédiatrique. La réalité n’était pas la même que dans les hôpitaux pour adultes qui eux étaient débordés et à bout de souffle. Notre établissement a eu l’opportunité d’envoyer quelques inhalothérapeutes, dont moi-même, à la rescousse de ces centres. Nous avons dû faire face à des soins intensifs qui débordent, des patients avec de graves complications et des journées entières avec un masque N-95. Une clientèle très différente de la nôtre et des protocoles évoluant chaque jour ont dû nous obliger à avoir une grande capacité d’adaptation. L’ambiance était chaleureuse malgré les temps anxiogènes et incertains. Je suis vraiment heureuse d’avoir eu cette opportunité et d’avoir vécu cette belle entraide durant une période qui va nous avoir marqués à jamais.


Frantz Druinaud
Préposé à la salubrité

C’est certain qu’il y a cinq ans il y a eu un peu de panique au début, les gens ne connaissaient pas le virus. Pour n’importe quel virus il faut être capable de se protéger, de protéger les autres et de faire en sorte que la désinfection se fasse correctement surtout dans un hôpital pédiatrique.


Gaya Lammari
Chef de service – Service entreposage et distribution

Alors que nous n’avions pas suffisamment de stock en équipements de protection individuelle (EPI) pour protéger notre personnel, toutes les équipes ont été mobilisées pour se préparer et aider l’organisation à faire face à la COVID-19. Une course contre la montre a été lancée!

L’équipe de l’approvisionnement avait pour mission de trouver tous les produits nécessaires à la continuité des opérations cliniques et les équipements de protection individuelle.

L’équipe de la logistique a veillé à l’entreposage, la distribution et la rationalisation des EPI. Un service 24/7 a été offert pour assurer la disponibilité de tous les produits dans les différents départements de soins au CHU Sainte-Justine.

L’équipe de la reprographie a imprimé toutes les affiches de signalisation COVID-19 en un temps record.

L’équipe de la messagerie et transport patient a veillé à la récupération des N95 utilisés quotidiennement. Les proposés aux transports ont créé un atelier de mise en emballage des masques et des visières.

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Mise à jour le 10 mars 2025
Créée le 7 mars 2025
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