Approvisionnements : une planification admirable qui augure bien pour la santé
Nous connaissons tous la fable de La cigale et la fourmi. Alors qu’une résurgence de la COVID-19 pourrait nous attendre cet automne, cette fable semble de circonstance pour expliquer comment les gestes posés par notre service des approvisionnements avant la première vague a permis à notre établissement d’être en bonne posture pour éviter les pénuries de matériel essentiel à son bon fonctionnement.
Très tôt, Saâd Benguerrah, adjoint au directeur des ressources financières et de la logistique, et son équipe ont anticipé les pires scénarios de ruptures potentielles d’approvisionnement, tant pour des équipements de protection que pour des centaines de produits et objets indispensables à la poursuite des activités cliniques.
Dans les entrailles du technopôle
Déjà en février, le CHU Sainte-Justine était en mode stockage intensif de produits essentiels. Saâd Benguerrah explique que très tôt, l’équipe des approvisionnements s’est constitué des réserves enviables non seulement de masques et d’équipements, mais aussi de fournitures médicales expressément destinées aux soins pédiatriques, qui se font plus rares. Autant de produits qui ont attendu sagement dans les entrailles du Technopôle en réadaptation pédiatrique que le centre hospitalier en ait besoin.
Plus de 200 produits critiques en pénurie depuis février 2020
Le principe de précaution adopté par les approvisionnements était de toujours prévoir une marge de besoins supplémentaires, explique Saâd Benguerrah. Au fil du printemps, alors que la pandémie prenait une ampleur planétaire, le défi de l’approvisionnement se complexifiait grandement, avec des enjeux de qualité des produits, de compétition féroce pour obtenir des lots de matériel aux dépens des autres, de manque de matières premières telles que l’alcool nécessaire à la fabrication des solutions désinfectantes.
Même pour les plus prévoyants, cette période complexe a réservé des surprises – et pas des bonnes – là où on les attendait le moins.
Un dévouement extraordinaire des équipes
Les équipes d’approvisionnement et de la logistique, soutenues par leurs gestionnaires, ont répondu présentes et ont réussi en un temps record à identifier les produits, à les commander, à les réceptionner et à les entreposer.
Nous avons également été témoins d’une remarquable coopération de la part des employés du service d’aides techniques et de la Direction des services techniques et de l’hébergement (DSTH), ajoute Saâd Benguerrah. Ils n’ont pas hésité un instant à prêter main-forte aux équipes logistiques.
Aider les autres et anticiper
Fort de solides réserves capables d’approvisionner les équipes cliniques au coeur de la crise, le CHU Sainte-Justine a même pu offrir son aide pour aider à approvisionner d’autres établissements du réseau, notamment les CHSLD où des membres de nos équipes ont été déployés.
Ces derniers mois ont été riches en enseignements. Grâce à son expérience et sans baisser la garde, Saâd se montre confiant pour l’avenir. « Avec les réserves actuelles, les arrivages prévus et la vigilance de tous, nous sommes en bonne posture pour tenir jusqu’à la fin du printemps 2021. »
« Qui aurait pu croire que l’approvisionnement d’une fourniture aussi « basic » qu’un tampon d’alcool pourrait représenter un défi? Heureusement, on en avait en réserve au Technopôle en réadaptation pédiatrique. »
Saâd Benguerrah, adjoint au directeur des ressources financières et de la logistique