Les grands-parents se préparent également et attendent avec réjouissance l’arrivée du bébé. Ils imaginent leur avenir en nourrissant des rêves et de l’amour pour celui-ci.
Lorsqu’ils sont touchés par ce drame, ils font face à une double souffrance1 :
- La perte de ce petit-enfant tant attendu;
- La peine de leur propre enfant face à laquelle ils se sentent impuissants et tristes.
1 Fréchette-Piperni, S. (2005). Les rêves envolés : Traverser le deuil d’un tout petit bébé. Boucherville, Québec : Éditions de Mortagne.
Les proches sont aussi affectés, à différents niveaux, par cette triste nouvelle. Certains devront eux-mêmes traverser le deuil de ce bébé auquel ils étaient déjà attachés.
Lorsqu’une personne proche vit un tel bouleversement, il n’est pas facile d’apporter du soutien. Il arrive souvent de :
- Ne pas savoir quoi dire
- Se sentir mal à l’aise devant la peine de l’autre
- Ne pas comprendre l’intensité du chagrin des parents
Pour ceux qui entourent les parents, il est particulièrement difficile de réaliser la souffrance que vivent les parents. La mort du bébé peut paraître irréelle.
Tout semble abstrait, car le bébé a beaucoup plus existé dans l’imaginaire que dans la réalité. C’est pour cette raison qu’il est difficile de saisir l’ampleur de la peine des parents.