Personnes et groupes mis en candidature

Le bon fonctionnement du système d'information des laboratoires (SIL) est d'une importance cruciale pour soutenir toutes les activités cliniques du CHU Sainte-Justine, ainsi que pour la transmission adéquate des résultats avec les établissements externes pour qui OPTILAB Montréal-CHUSJ effectue des analyses spécialisées à désignation régionale.   

Cette gestion est assurée par une équipe de deux pilotes qui assurent les bonnes performances du SIL par une surveillance et un service 24/7. Leurs tâches sont multiples et de niveaux de complexité élevés dont les enjeux requièrent des connaissances très poussées en informatique, en biologie médicale, en statistiques et en règles d'accréditation et de qualité. Ils sont un maillon essentiel pour le développement de plusieurs projets organisationnels d'envergure, dont le Centre de rendez-vous unique, le Centre de coordination des activités réseau, le centre de dépistage de la COVID-19 et redditions au MSSS, le déploiement des nouvelles analyses du test génomique prénatal non invasif et le Réseau québécois de diagnostic moléculaire. Ils sont aussi des références réputées pour le déploiement du SIL provincial, pour lequel ils ont amené des conseils judicieux au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et au CHUSJ, afin d'assurer un déploiement stratégique adéquat et opportun. 
 

De gauche à droite :
Erick Léveillé et Jonathan Turcot 

Photo : © CHU Sainte-Justine

Depuis 2016, le CHU Sainte-Justine (CHUSJ) s’est donné la mission d’améliorer la satisfaction de la clientèle qu’il dessert avec la naissance du Délipapilles avec un service alimentaire aux chambres en milieu hospitalier dont les résultats engendrés sont multiples et constants. Ayant participé au projet Nourrir la santé, coordonné par la Fondation McConnell et collaboré avec Équiterre pendant deux ans, l’équipe de Délipapilles a fait de sa volonté de façonner l’avenir de l’alimentation durable dans les soins de santé une priorité. 

En 2021-2022, grâce à une subvention du MAPAQ, l’équipe a débuté le projet Offrir une alimentation locale, biologique et durable, c’est possible! afin de poursuivre les initiatives et d'aider d'autres établissements dans la réalisation de leurs objectifs. En plus de poursuivre l’augmentation de la part des aliments locaux et biologiques dans les achats totaux, le projet a entre autres pour objectifs de: 

• Chercher des produits locaux et développer des critères d’appels d’offres  
• Développer une offre de produits avec trois entreprises d’ici  
• Développer un registre de recettes goûteuses, adaptées aux besoins de la clientèle  
• Aider un minimum de six établissements de santé à faire le virage local 
   

À l'avant : 
Laurie Beauchamp-Gauthier, Josée Lavoie, Annie Martin et Anne-Sophie Robitaille-Boutin

En arrière :
Julie Tremblay, Annie Dodier-Desroches, Catherine Chantelois, Caroline Champoux, Charlie-Anne Normand et Marie-Soleil Dostie

Photo : © CHU Sainte-Justine

L'amyotrophie spinale (AS) est une maladie neuromusculaire d'origine génétique qui atteint les motoneurones. Celle-ci entraine une dégénérescence progressive de l'ensemble des muscles de l'organisme. Depuis 2021, les enfants au Québec de moins de deux ans atteints d'AS peuvent bénéficier de la thérapie génique Zolgensma^®. Afin de faciliter la mise en place du traitement et d'en optimiser le résultat, il est essentiel de débuter la prise en charge multidisciplinaire dès l'annonce diagnostic. Avec un accompagnement psychosocial, jusqu'à la réalisation d'un plan d'intervention interdisciplinaire en réadaptation, le jeune et sa famille sont accompagnés par une équipe médicale et de professionnels de la réadaptation. 

Les services proposés sont en ajustement constant selon les modalités de traitement choisie. L'arrivée de traitements innovants requiert une évaluation rigoureuse pré et post-traitement pour en mesurer l'impact sur la fonction motrice.  

Étant donné le nombre de cas suivis, les intervenantes et intervenants de la clinique des maladies neuromusculaires (CMNM) se qualifient comme experts de la condition qu'est l'AS et des évaluations standardisées à utiliser. De plus, les connaissances de l'équipe sont mises à profit auprès des intervenants du réseau qui bénéficient alors de leur rôle de consultant-experts. L’équipe est notamment membre fondateur du Réseau Québécois sur l'AS (RQAS). 
 

De gauche à droite :
Johanne Bégin, Monique Emond, Anne-Sophie St-Pierre-Clément, Josée Albert, Christine Morais, Roxanne Oetelaar, Élise Martineau-Beaulieu, Catherine Desautels et Lucie Morisse-Morlière 

Personnes absentes :
Stella Nesci, Élise Lemieux, Noémie Barbe, Jean-François Aubin-Fournier, Audrey Bédard, Mélissa Fiscaletti, Josée Larochelle, Cam-Tu Émilie Nguyen, The Thanh-Diem Nguyen, Magdalena Jaworski, Valérie Bonneau, Camille Pilon-Cadieux, Laurence Girouard-Chantal et Marie-Josée Claveau

Photo : © CHU Sainte-Justine

En établissement de santé, le circuit du médicament est complexe et comporte plus de 120 étapes. Depuis une décennie, une collaboration pharmacie-soins infirmiers a permis la mise en place d'un processus continu d'amélioration de la qualité comportant des audits entourant le circuit du médicament.  

Au fil des années, l'équipe a développé une approche collaborative impliquant de nombreuses infirmières et des étudiants pour réaliser un audit qui permet de quantifier et de qualifier la qualité des étapes entourant la préparation et l'administration des médicaments par le personnel professionnel en soins infirmiers au CHU Sainte-Justine. Après chaque audit, les résultats sont compilés, analysés, discutés et un plan d'amélioration annuel est préparé. Les résultats par équipe ainsi que le plan d'action sont présentés à l'interne au comité pharmacie-soins infirmiers et au comité de pharmacologie et également valorisés à l'externe, avec la soumission de communications affichées et d'articles scientifiques.  

Le succès de cette initiative repose sur une véritable collaboration interdisciplinaire pharmacie-soins infirmiers, exemplaire dans le réseau de la santé et rendue possible grâce aux implications des équipes et un réel désir réel de faire la différence. 
 

De gauche à droite :
Suzanne Atkinson, Stéphanie Duval et Véronique Pelchat 

Photo : © CHU Sainte-Justine

Parmi les divers secteurs qui se retrouvent au CHU Sainte-Justine, il y a des secteurs dédiés à offrir des services aux membres du personnel, comme le service de la paie. Cette équipe composée de 13 personnes dévouées qui travaillent sans relâche pour offrir un de ses services essentiels : une paie. Ce service s'est démarqué par sa proactivité et sa capacité de se servir de divers changements comme motivation pour avancer.  

Ce service a aussi composé avec une rapide et intense gestion de changement due à la pandémie, la crise sanitaire ayant engendré l’implantation de plusieurs processus en peu de temps. L’arrivée des nouvelles conventions collectives et leurs mises en application, la signature de l'entente d'équité salariale, la rétroactivité du personnel d'encadrement, la production de plus de 260 feuillets explicatifs ainsi que la prolongation de certaines mesures COVID sont des exemples d’éléments auxquels l’équipe de la paie a aussi dû faire face en plus d’exécuter ses tâches quotidiennes.  

En comparaison avec d’autres établissements du réseau, seule une faible proportion a été en mesure de verser le montant réel de toutes les rétroactivités découlant des conventions collectives plutôt qu'une avance salariale. 
 

À l'avant :
Carmen Mocanu, Emilie Lefort, Mélanie Lapierre, Leila Baali, Maryse Chandonnet et Hélène Galipeau

En arrière :
Zahira Aliouate, Meriem Tellai, Daniel Tougas, Charlie-Rose Vouffo-Feudjio, Sarra Djillali, Annie Savoie, Ouafa Khathothi

Photo : © CHU Sainte-Justine

L'équipe de stabilisation des prématurés est un groupe interdisciplinaire ayant comme mandat d'améliorer tous les aspects de l'admission et de la stabilisation des prématurés dont l'objectif principal de 2022 était l'amélioration de la thermorégulation. 

En s'appuyant sur les processus d'amélioration continue, des changements importants ont été mis en place dans les premières minutes de vie des prématurés au CHU Sainte-Justine soit l'utilisation des gaz chauffés et humidifiés à l'unité des naissances, l'utilisation optimisée des modes de chauffage des incubateurs, une surveillance accrue de la température à l'unité des naissances, l'assignation d'un rôle de leader pour la thermorégulation durant la réanimation et une documentation qui permet de suivre des indicateurs de performance dans le temps. L'équipe a innové dans les méthodes de communication grâce à des outils créatifs tels que des bandes dessinées afin de susciter l'intérêt et l'engagement de nombreux collaborateurs. 

Grâce à ces interventions, la température moyenne d'admission a augmenté de 36,3 C à 36,6 C, se situant maintenant dans les normes visées, et le taux d'hypothermie à l'admission a diminué de 11 % pour l'ensemble de la population des prématurés de moins de 32 semaines. 
 

De gauche à droite :
Francis Proulx, Justine Giroux, Audrey Larone Juneau, Martin Reichherzer, Emilie St-Pierre, Charles-Olivier Chiasson, Elise Des Roches,  et Guillaume Ethier 

Personnes absentes :
Catherine Cantin, Ahmed Moussa et Hélène Plumard

Photo : © CHU Sainte-Justine