La beauté d’un duo professionnel de choc tel que celui que forment Stéphanie Santos et Dr Daniel Borsuk, c’est qu’il cultive l’excellence dans la complémentarité et permet à deux individus d’exception de se déployer toujours plus et mieux, de progresser, le tout dans une atmosphère de franche camaraderie qui rend le quotidien extraordinairement stimulant… surtout quand la mission, centrée sur le bien-être des enfants, est aussi noble.
Cette complémentarité harmonieuse saute aux yeux lorsque l’on assiste à l’interaction aussi joyeuse que fructueuse de Stéphanie Santos, infirmière coordonnatrice de la clinique cranio-faciale, avec Dr Daniel Borsuk, chef de chirurgie plastique.
Dr Borsuk fait souvent la manchette pour ses réalisations de pointe en chirurgie reconstructrice. C’est lui, entre autres, qui a réalisé la toute première greffe de visage au pays, dans une intervention fleuve mettant en commun l’expertise de dizaines de professionnels de la santé.
Ce couple professionnel durable (plus dix ans de collaboration sans faille) qu’il forme avec Stéphanie confie d’emblée ne pas pouvoir se passer l’un de l’autre dans le contexte complexe, sensible, de la clinique, qui accueille des enfants et des adolescents aux prises avec des malformations cranio-faciales diverses.
Car si Dr Borsuk s’attache à corriger ces problèmes par la magie de son scalpel aguerri, Stéphanie, elle, par la profondeur de son humanité et par son expérience, se charge d’épauler, de rassurer, d’accompagner des familles souvent inquiètes.
Stéphanie a la charge de 4000 patients, elle les conseille, les informe, fait le lien avec l’orthophoniste, l’école, bref elle les suit comme une mère, explique Daniel Borsuk, une chaleur palpable dans la voix. Sans elle, la clinique ne peut fonctionner. C’est aussi simple que cela.
Stéphanie, de son côté, se sent entièrement épaulée par son chef de chirurgie, avec lequel elle est en communication constante. Que ce soit par texto, en présence, autour d’un café, chaque échange précieux est l’occasion de régler des dossiers et de consolider la capacité de travail du duo.
Daniel met un point d’honneur à rendre le travail agréable, à nous faire rire, explique Stéphanie. Le plus drôle est qu’elle a d’abord connu Daniel Borsuk quand celui-ci était jeune résident.
L’infinie considération, le grand respect que Daniel me témoigne toujours, comme il le fait d’ailleurs avec tous les membres de l’équipe et qu’il communique aux nouveaux venus dans le métier me touche énormément, c’est très gratifiant, ajoute-t-elle.
Un duo de choc qui n’hésite pas à valoriser toute une équipe, voilà qui augure bien pour l’avenir de la clinique, et des soins aux patients.
© CHU Sainte-Justine (Véronique Lavoie)