Au CHU, tout le monde peut, un jour ou l’autre, faire appel à l’équipe de photographes. Sa vocation comporte en effet différents volets, bien différents les uns des autres.
Les quatre photographes médicaux sont d’abord dédiés aux soins pour tous les secteurs cliniques. Certains cas doivent effectivement être documentés, par exemple en médecine dentaire, dermatologie, orthopédie, au bloc opératoire, chez les grands brûlés ou dans le secteur sociojuridique. Plus de 6 000 patients sont photographiés chaque année.
La photographe médicale Véronique Lavoie aime être partie prenante des soins à sa manière. « C’est un privilège d’accompagner les patients et leur famille pendant leur parcours ici. On les reconnaît, on est témoin de leur évolution, et j’adore ça », raconte-t-elle.
Les photographes prennent également des clichés de type corporatif, que ce soit de personnes seules, d’équipes ou d’événements. C’est d’ailleurs eux qui sont derrière la grande majorité des photos de la rubrique « Lumières sur » du Réflexe ! Ils réalisent aussi des photos de passeport, notamment. Ils œuvrent donc à la fois en studio et sur le terrain.
« Tous les photographes mettent beaucoup d’efforts pour répondre aux besoins de ceux qui font appel à eux. Ils sont à la fois professionnels et créatifs » souligne Manuel Grandmont, chef de service - soutien multimédia et technologique.
Dans la dernière année, l’équipe a participé à de nombreux projets spéciaux, entre autres avec des mères venant d’accoucher et au bloc opératoire. Elle a aussi grandement contribué aux initiatives de reconnaissance du personnel dans le cadre de tournées, de portraits d’équipes, etc.
Au carrefour de la rigueur et de la créativité, à cheval entre le côté humain et le côté médical, on ne peut nier le fait que la photographie médicale est fascinante.
« Les gens sont toujours surpris de savoir ce que je pratique comme métier. On est d’abord photographe et on apprend le volet médical ici, par transfert de connaissances. Et aussi, on développe des trucs pour s’adapter à toutes les situations sur le terrain », indique Véronique Lavoie.
© CHU Sainte-Justine (Alexandre Marchand)