On parle d'agression sexuelle intrafamiliale lorsque l'agresseur est un membre de la famille immédiate (père, mère, conjointe du père, conjoint de la mère, membre de la fratrie / frère ou sœur ou demi-frère ou demi-sœur). On parle d'agression sexuelle extrafamiliale lorsque l'agresseur est une personne qui fait partie de l'entourage de la victime (voisin, ami des parents, entraîneur, etc.).
Certaines agressions sont faites dans un cadre institutionnel par une personne travaillant, par exemple, dans un service scolaire, de garde ou de soins, ou dans le cadre d'activités de loisir ou de sport.
La violence sexuelle peut aussi s'exercer sur le Web par des conversations à connotation sexuelle, des actes de voyeurisme et d'exhibitionnisme par l'intermédiaire d'une caméra web (webcam) ou par la production illicite de matériel pornographique infantile. Un prédateur sexuel peut aussi prendre contact avec un jeune sur un site de clavardage afin de tenter de le rencontrer par la suite.
La notion d'agression sexuelle recouvre un ensemble de gestes qu'on peut répartir en trois catégories :
- les agressions sexuelles sans contact physique (exhibitionnisme, voyeurisme, fabrication et visionnement de matériel pornographique) ;
- les agressions sexuelles avec contact physique mais sans pénétration (attouchements sur le corps et les organes génitaux, baisers, masturbation) ;
- les agressions sexuelles avec pénétration (pénétration anale, vaginale ou orale avec le pénis, les doigts ou un objet).
Il est important de rappeler que l'idée que se fait l'enfant du geste posé a autant de conséquences que le geste en lui-même.
Il est important de rappeler que l'idée que se fait l'enfant du geste posé a autant de conséquences que le geste en lui-même.