J’ai passé cinq semaines à l’unité GARE en raison d’une prééclampsie et j’ai été suivie par du personnel merveilleux! Si je dois être suivie à nouveau à l’unité GARE pour une autre grossesse, je serai en totale confiance!Marie-Ève Dorion
Qu’on se le dise : une hospitalisation pendant une grossesse n’est pas une partie de plaisir. C’est la dernière chose à laquelle on s’attend. Loin des nôtres, on se sent seule et stressée.
Mais le personnel de l’unité GARE a fait toute la différence et a rendu cette hospitalisation moins difficile. Et que dire des chambres privées avec salle de bain et divan-lit pour le partenaire… Grâce à vous, j’ai deux petits garçons en santé. Merci pour tout!Camille Larocque
Permettre aux futures mères hospitalisées en GARE d’échanger sur ce qu’elles vivent est certainement une bonne idée. Cela permettra qu’elles sortent de leur isolement et qu’elles entendent des histoires semblables aux siennes qui se terminent bien et qui redonnent espoir.
Shana Beauchamp-Leduc
Le sentiment de culpabilité que l’on vit – celui de ne pas être à la hauteur de porter la vie en soi – n’est pas facile à vivre. Or, le personnel était très compréhensif, en plus de bien nous expliquer les étapes qui nous attendent.
Je ne crois pas que mon expérience aurait pu être mieux malgré les circonstances particulières. Aux mères qui vivent cette situation, j’aimerais vous rappeler que vous faites de votre mieux dans les circonstances et que, oui, vous êtes à la hauteur.Cindy Bourque
J’ai été hospitalisée à 27 semaines de grossesse. Je devais avoir mon shower deux jours plus tard. Le personnel m’a aidé à voir le bon côté des choses parce que dans ce genre de situation, on a l’impression que le monde s'écroule autour de nous.
Des médecins ont assuré mon suivi de grossesse, un néonatalogiste m’a préparé à la prématurité, une physiothérapeute m’a proposé des exercices adaptés à mon alitement, les infirmières m’ont encouragée et réconfortée…
Je me suis vraiment attachée au personnel qui m’a aidé pendant mon hospitalisation. La preuve : trois ans plus tard, je retourne encore à l’unité pour prendre et donner des nouvelles!Josiane Gauthier
Je savais depuis le début que je me préparais à vivre une grossesse à risque, mais l’idée d’être hospitalisée loin de mes enfants ne m’a jamais effleuré l’esprit.
Ç'a été un choc, mais je savais que j’étais à l’endroit le plus sécuritaire au monde pour mon bébé. Tous les membres du personnel – y compris les préposés à l’entretien ménager – ont écouté mon histoire, compté les dodos avec moi avant le jour J.
Le jour de mon accouchement, une infirmière a pris le temps de m’accompagner pour que je puisse marcher jusqu’à l’unité des naissances, plutôt que de m’y amener en chaise roulante. Ça m’a redonné un sentiment de pouvoir juste avant d’entreprendre le travail et d’accueillir mon bébé.Zoé L-Sirois
J’ai été hospitalisée à la 24e semaine de ma première grossesse. Ce fut un choc. Étant moi-même infirmière, j’ai tendance à avoir un œil critique lorsque j’observe celles qui font le même travail que moi.
Mais honnêtement, je lève mon chapeau aux infirmières de l’équipe GARE, qui se distinguent par leur patience et leur côté humain! Chaque médecin a pris le temps de nous expliquer leurs plans.
Nous avons apprécié nous sentir impliqués. De l’aide nous a même été offerte lorsque le moral était à son plus bas. Nous avons tellement été bien entourés!Véronique Jacob
À 25 semaines de grossesse, j’apprends que mon col est effacé et que le travail est entamé. Alors qu’on me transfère à Sainte-Justine en ambulance, je crains un autre deuil périnatal. Les soins qui me sont donnés dès mon arrivée réussissent le miracle : arrêter le travail.
Au-delà de la peur d’accoucher prématurément se cachait cette grande colère : celle de ne pas vivre une grossesse dite normale. Si vous êtes hospitalisée en GARE, ne vous sentez pas coupables. Dans les circonstances, il est normal de vivre de la peur, de la colère et du stress.Valérie Chevrette
Je suis infirmière clinicienne de profession et j’ai été admise à l’unité GARE pour un décollement placentaire à 24 semaines de grossesse. Je ne savais pas si j’allais aboutir avec un bébé ou non. J’ai toujours dit que le personnel de l’unité était de « fins psychologues ».
La seule chose qui m’a manqué pendant mon hospitalisation est de pouvoir discuter avec d’autres mamans qui sont elles aussi passées par le même chemin que moi. Ceci dit, j’ai beaucoup apprécié retrouver les infirmières de l’unité GARE à la salle d’accouchement.Lucie Gougeon
Après plusieurs années d’échecs en fertilité, j’étais enfin heureuse de vivre une deuxième grossesse. Puis, j’ai fait une hémorragie à 18 semaines de grossesse et on m’a transportée à Sainte-Justine. L’hémorragie s’est finalement arrêtée et j’ai passé huit semaines alitée et hospitalisée, à faire de nombreux allers-retours vers la salle d’accouchement.
Ce fut le pire hiver de ma vie. Si j’ai tenu le coup, c’est grâce au personnel qui m’a encouragée à garder le cap, malgré les pronostics sombres de ma grossesse. Notre petit Vincent est finalement né à 31 semaines de gestation et va bien aujourd’hui.Sophie Tessier