Difficultés scolaire


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L’intégration

La vie à l’école ne se limite pas qu’à l’apprentissage. Mise à part cet aspect, un élément très important de la vie scolaire est son intégration dans ce milieu de vie. Pour certains enfants atteints d’épilepsie, cette intégration représente un défi.

Différents aspects de l’épilepsie peuvent avoir un impact sur les difficultés d’intégration des enfants.

  1. La présence de crises. Celles-ci sont un obstacle important à l’intégration scolaire. Les enfants atteints d’épilepsie ont souvent peur de faire une crise devant les autres. Pour éviter ceci, ils ont tendance à s’isoler.
  2. L’absence de prise en compte par l’école des liens entre l’épilepsie et les difficultés scolaires. Il est important que l’école s’informe de l’épilepsie de l’enfant afin de faciliter son intégration.
  3. Certaines comorbidités et conséquences peuvent avoir un impact sur la socialisation de l’enfant et son intégration à l’école.

Les principales sont :

Pour permettre une meilleure intégration à l’école, il est important de parler de l’épilepsie avec les professeurs et différents intervenants, de favoriser les sorties et d’éveiller la curiosité des enfants.

Les sorties permettent aux enfants de rencontrer d’autres enfants et socialiser, tout en favorisant leur confiance en soi. Éveiller la curiosité permet d’encourager l’enfant à découvrir autre chose et à ajoute une motivation à l’apprentissage.

L’apprentissage

L’apprentissage comporte des défis pour plusieurs enfants atteints d’épilepsie. Plusieurs facteurs peuvent avoir un impact sur l’apprentissage.

Parmi ceux-ci, nous retrouvons :

La prise de médicaments et leurs effets secondaires

Les effets secondaires tels que la fatigue, la somnolence, les troubles de concentration et de mémoire provoqués par les médicaments anticonvulsivants peuvent rendre l’apprentissage plus difficile. Ils provoquent des périodes d’inattention, ce qui représente un défi pour l’apprentissage.

L’anxiété

Durant l’enfance, les crises peuvent survenir à tout moment surtout durant la période de croissance. Faire une crise devant les autres est une source de stress et d’anxiété pour les enfants vivant avec l’épilepsie. Cette situation peut amener une plus faible motivation à l’école et donc influencer sur l’apprentissage.

L’absentéisme scolaire

Comme toute maladie chronique, l’épilepsie demande un nombre plus élevé de rendez-vous médicaux. Il est possible qu’un retard académique s’accumule. Celui-ci peut être rattrapé et n’influencera pas nécessairement la réussite scolaire.

Toutefois, il est préférable de gérer la situation avant que les problèmes académiques commencent. Pour ce faire, il faut évaluer le besoin. Parfois, simplement qu’un ami apporte les devoirs fera l’affaire. Dans d’autres cas, du rattrapage avec un professeur et/ou tuteur sera nécessaire. Discuter avec le professeur de la situation. Ce dernier pourra bien conseiller sur les besoins de l’enfant.

L’attitude des enseignants

L’attitude des enseignants a certainement un impact sur l’apprentissage des enfants vivant avec l’épilepsie. Même si l’épilepsie est mieux connue aujourd’hui, certains enseignants croient encore, à tort, que les élèves atteints d’épilepsie ont des possibilités plus limitées. Ils sont d’ailleurs parfois moins exigeants envers eux.

Ce comportement affecte malheureusement le développement scolaire de l’enfant. En ayant de moins grandes attentes envers ces enfants, on ne favorise pas le développement de son plein potentiel.

Favoriser la communication entre l’équipe scolaire et l’équipe médicale peut également jouer un rôle dans la compréhension de l’épilepsie et dans l’attitude de l’enseignant(e).

Les troubles de la mémoire

Les troubles de la mémoire font partie des conséquences cognitives qui apparaissent souvent avec un diagnostic d’épilepsie. Ceux-ci peuvent occasionner différents problèmes, surtout durant l’enfance, puisque la mémoire est associée à l’apprentissage.

Les troubles de mémoire ont plusieurs origines soit les crises, les médicaments anticonvulsivants, la fatigue et les facteurs émotionnels.

Les crises

Les crises de type absence provoquent des moments d’inattention, ce qui rend l’apprentissage difficile. Certains types de crises, comme les myocloniques, peuvent être plus fréquentes et donc faire perdre un nombre important d’informations.

D’autres, comme les crises tonico-cloniques, causent de la fatigue post-crise et l’enfant ayant eu ce type de crises durant la journée sera moins attentif.  Il en est de même pour les enfants ayant des crises nocturnes. Le manque de sommeil provoquera une diminution de l’attention ce qui n’est pas une situation optimum pour l’apprentissage.

Pour en connaître davantage sur les troubles d’apprentissage associés à l’épilepsie, consultez la page sur les troubles d’apprentissage.

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Mise à jour le 24 janvier 2017
Créée le 24 janvier 2017
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