Le gaz hilarant peut aider. Ce gaz, qui est composé de protoxyde d’azote mélangé à de l’oxygène, ne sent rien et ne goûte rien.
Pour l’utiliser, on doit respirer dans le masque pendant les contractions. L’effet de détente se fait sentir en quelques secondes. Il se peut même que la patiente ait envie de rire. Entre les contractions, le masque est retiré et l’effet s’estompe.
Il s’agit d’une méthode qui fonctionne bien à court terme et qui est sécuritaire pour la mère et l’enfant à naître. Ainsi, elle peut être utilisée en fin de travail ou encore lorsqu’on doit attendre l’anesthésiologiste pour effectuer l’épidurale.
Cependant, le gaz hilarant demande des manipulations importantes et avec le temps, il peut entrainer de la somnolence, des étourdissements et des nausées.
La médication traditionnelle par voie intraveineuse, utilisée par exemple pour soulager la douleur dans les salles d’urgence ou après une opération, peut être administrée en début de travail ou encore, en quantité limitée pendant la dilatation du col.
Cependant, plus le travail avance, moins elle est efficace. Puisque les douleurs augmentent pendant le travail, il faudrait l’utiliser en dose très élevée pour soulager totalement les douleurs des contractions en phase active du travail.
- Cela pourrait causer d’une part des effets secondaires importants chez la mère comme de la somnolence et une diminution de la respiration pouvant mener à un arrêt respiratoire.
- D’autre part, cela pourrait provoquer les mêmes soucis chez le bébé s’il a reçu cette médication dans les quatre (4) heures précédant sa naissance, puisque la médication lui serait transmise par le cordon ombilical. Dans le ventre de sa mère, le bébé ne respire pas, il reçoit l’oxygène par son cordon. Lorsqu’il nait, il doit avoir eu le temps d’éliminer une partie de la médication reçue afin de pouvoir respirer.