Genou : Déchirure méniscale

Qu’est-ce que c’est ?

Genou : anatomie
Genou : anatomie

L’articulation du genou est formée du tibia, du fémur et de la rotule. Deux ménisques situés entre le tibia et le fémur, de même que plusieurs ligaments situés dans et autour du genou, servent à protéger le cartilage.

Les deux ménisques du genou sont de petits coussins protecteurs pour le cartilage. Ils peuvent se fissurer lors d’un traumatisme au genou survenu pendant la pratique d’un sport, par exemple, ou d’une chute.

Dans certains cas, les déchirures méniscales sont petites et guérissent d’elles-mêmes. Mais lorsque le ménisque subit une grosse déchirure, que l’on appelle « en anse de seau », le genou peut se bloquer, de sorte qu’il est impossible de le déplier ou de le bouger.

Les symptômes caractéristiques d’une déchirure méniscale sont la douleur, un gonflement de l’articulation, une sensation de blocage dans le genou ou encore une sensation que le genou veut « lâcher ».

Déchirures méniscales

Comment précise-t-on le diagnostic?

En général, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de bien visualiser les ménisques du genou et les déchirures.

Comment le traite-t-on une déchirure méniscale?

Traitement conservateur

Pour une petite déchirure, on tente d’abord le traitement conservateur, soit une période de béquilles accompagnée de physiothérapie.

Si, après quelques mois de physiothérapie, la douleur disparaît et que le genou ne présente aucun autre problème (comme un gonflement ou un blocage), on peut alors reprendre progressivement le sport en suivant les conseils du physiothérapeute.

Chirurgie

Si le traitement conservateur ne fonctionne pas ou s’il s’agit d’une déchirure en anse de seau, il faudra procéder à une chirurgie. La chirurgie a pour but de réparer les ménisques afin de préserver les petits coussins protecteurs dans le genou.

Il arrive que certains types de déchirures soient irréparables, mais le chirurgien fera tout pour tenter de les réparer.


Description de la chirurgie

Il s’agit d’une chirurgie d’un jour. En général, tout se fait par arthroscopie; le chirurgien pratique deux mini-incisions par lesquelles il introduit une caméra dans le genou.

Parfois, pour faire de bonnes sutures, le chirurgien ajoutera une incision plus longue sur le côté du genou afin d’y attacher les points de suture.


Après la chirurgie

Après la chirurgie, un gros pansement et une orthèse sont installés sur la jambe. L’orthèse sert à empêcher le genou de faire des mouvements trop importants.

En plus de l’orthèse, la mise en charge et la mobilité articulaire seront limitées pendant quelques semaines afin de laisser aux ménisques le temps de guérir.

L’enfant ou l’adolescent marchera donc avec des béquilles. La mise en charge est limitée jusqu’à environ quatre (4) semaines et la mobilité articulaire, jusqu’à environ six (6) semaines.

Dès les premières semaines, il faut rapidement commencer un protocole standard de réadaptation avec l’accompagnement d’un physiothérapeute, selon le type de chirurgie, au privé ou au CHU Sainte-Justine.

Un plan de suivi standardisé a été mis en place en clinique de médecine sportive pour le type de chirurgie que l’enfant ou l’adolescent aura reçu. Les suivis médicaux sont assurés par un chirurgien orthopédiste et/ou un physiothérapeute en pratique avancée. Les suivis seront effectués pendant au moins un an après la chirurgie.

Six (6) mois après la chirurgie, il faudra passer des tests de retour aux sports avec un de nos physiothérapeutes au CHU Sainte-Justine.

Ces tests nous permettront de déterminer à quel moment le sport pourra être repris de façon plus intensive. Les tests comprennent un test de force, un test d’équilibre, un test de contrôle du genou ainsi que des tests de sauts.

Il faut réussir tous les tests pour avoir l’autorisation de reprendre le sport à 100 %. En général, le retour complet au sport ne se fait pas avant 8 à 10 mois après la chirurgie.


Risques de la chirurgie

Les risques associés à cette intervention sont :

  • Douleur après la chirurgie.
  • Le ménisque pourrait ne pas guérir et nécessiter une deuxième intervention.
  • Une raideur du genou attribuable à de l’infection.

Les complications sérieuses possibles, mais très rares, sont les suivantes : dommages aux nerfs et aux vaisseaux autour du genou pendant la chirurgie (ce qui peut nécessiter d’autres chirurgies urgentes pour sauver la jambe), caillots sanguins, embolie pulmonaire et autres risques associés à l’anesthésie en général.

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Mise à jour le 16 septembre 2021
Créée le 1 juin 2021
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