Présentation et conservation
- Ampoules injectables 0,4 mg/mL, 1 mL
- Conserver à température ambiante
Indications
Anticholinergique
Prévention de la bradycardie lors de l’intubation (diminution du réflexe vagal)
Traitement de la bradycardie sinusale (p. ex. : hypertonie vagale)
Mécanisme d'action
Blocage des récepteurs à l’acétylcholine, ce qui diminue les effets du système parasympathique (diminution du tonus vagal); accélération de la fréquence cardiaque et diminution de la production de sécrétions
Doses
Prévention de la bradycardie lors de l’intubation
IV (voie préférée), IM, sous-cutané
- 0,02 mg/kg/dose pour une dose (avant l’analgésique et le bloqueur neuromusculaire)
- Il n’existe pas de dose minimale absolue
Traitement de la bradycardie sinusale
ATTENTION
L’atropine ne fait pas partie de l’algorithme de réanimation néonatale (à réserver aux patients ne répondant pas à l’oxygénation et l’épinéphrine); certains centres ont utilisé les doses suivantes :
IV (voie préférée), IM, sous-cutané
- 0,02 mg/kg/dose; répéter pour une dose PRN après 3 à 5 minutes, puis q 4 à 6 h PRN
Endotrachéal (en l’absence de voie IV)
- 0,04 à 0,06 mg/kg/dose; répéter pour une dose PRN
Préparation, administration et compatibilités
IV
- IV direct rapide, sans dilution
- Rincer rapidement avec NaCl 0,9%
ATTENTION
Une administration trop lente par voie IV peut entraîner une bradycardie paradoxale
Endotrachéal
- Administrer rapidement
- Rincer avec 1 mL de NaCl 0,9%
Solutés compatibles
D5%, NaCl 0,9%
Compatibilités en dérivé (en Y)
Non applicable
Incompatibilités en dérivé (en Y)
Non applicable
Alimentation parentérale et lipides en dérivé (en Y)
Non applicable
Effets indésirables
Tachycardie, bradycardie paradoxale (en cas d’administration trop lente), palpitations, mydriase, constipation, iléus, rétention urinaire, sédation, anxiété, confusion, psychose, assèchement de la peau et des muqueuses
Suivi
Rythme et fréquence cardiaques, tension artérielle
Contre-indications et précautions
Précautions
ATTENTION
Chez les patients intubés très sécrétoires, l’administration d’un anticholinergique comme l’atropine peut entraîner l’épaississement des sécrétions, causer une obstruction des voies aériennes et nuire à la ventilation en augmentant le risque de bouchons muqueux
Utiliser avec prudence en cas d’iléus, de rétention urinaire ou de myasthénie grave
Pour réduire la salivation et la production de sécrétions respiratoires en chronique, préférer le glycopyrrolate en raison d’une meilleure tolérance