L’arrivée des psychologues en milieu hospitalier a lieu dans les années 50 et l’histoire officielle de la psychologie au CHU Sainte-Justine s’amorce à cette période avec la présence d’un premier psychologue, Camille Caron qui pratique en psychiatrie.
Les années 60 marquent la croissance de la psychologie et en parallèle l’essor de la formation des psychologues dans les universités québécoises. Au CHU Sainte-Justine, les psychologues revendiquent leur autonomie professionnelle et en 1969 le service de psychologie est créé. Le désir des psychologues de voir reconnaître la pratique de la psychologie comme discipline professionnelle distincte de la psychiatrie vient de s'actualiser.
La première cheffe professionnelle de ce nouveau service qui comptait huit psychologues était Madame Annie Reynaud . Au cours des années 70, les médecins font de plus en plus de demandes pour intégrer des psychologues à leurs équipes; on compte alors une vingtaine de psychologues.
Une variable s’ajoute à la dimension médicale des soins : la reconnaissance des répercussions psychologiques de l’hospitalisation et de l’impact psychologique de la maladie sur le développement tant cognitif qu’affectif de l’enfant. Au cours des années 90, de nouveaux psychologues, formés à des approches différentes, complémentaires et intégratives, viennent enrichir les interventions faites auprès des jeunes et de leur famille. De plus, la neuropsychologie prend de l’essor et est intégrée comme un nouveau champ de pratique dans les cliniques spécialisées de l’hôpital.