Carole Barassi
Carole Barassi pratique l’inhalothérapie au CHU Sainte-Justine depuis 31 ans. Mais depuis 18 ans, son bonheur au travail, c’est auprès des bébés de la néonatalogie qu’elle le trouve.
« Je suis une passionnée des soins aux très petits bébés, déclare-t-elle. Mon travail d’inhalothérapeute nécessite que je m’adapte à leurs besoins particuliers. Bien entendu, je dois examiner chaque bébé, lui offrir le soutien ventilatoire adéquat et m’assurer que celui-ci ne lui crée pas d’inconfort.
Ceci dit, il faut apprendre à faire tout cela en stimulant le moins possible les sens du prématuré. »
La coopération avec les infirmières et les médecins, de même que le regroupement des soins, sont primordiaux pour le développement du bébé et pour conseiller l’équipe lorsqu’il est question de besoins ventilatoires.
« Pourquoi j’aime autant être inhalothérapeute au CHU Sainte-Justine? Parce que mon travail me permet de me dépasser, et d’être autant une soignante qu’une accompagnante. »
Marie-Ève Desjardins
Marie-Ève Desjardins inspire le calme. Pourtant, cette inhalothérapeute de plus de 16 ans d’expérience travaille dans une unité de soins qui carbure à l’adrénaline : les soins intensifs du CHU Sainte-Justine. C'est là que sont accueillis les cas parmi les plus complexes de l’établissement.
« C’est un milieu de travail très motivant pour les inhalothérapeutes qui veulent se surpasser et qui ont une grande soif d’apprendre, de se développer souligne-t-elle. Le travail multidisciplinaire avec les infirmières et les médecins est extraordinaire, car nous avons tous à cœur de trouver des solutions pour le mieux-être des enfants. »
Les aspects de sa pratique qu’elle apprécie particulièrement? La résilience des enfants, qui continuent de rire et de s’amuser malgré les traitements, et savoir ses patients entourés d’une famille bienveillante.
« Depuis que je suis mère, le contact avec les parents est beaucoup plus naturel pour moi. Je comprends mieux leur état d’esprit pendant leur séjour aux soins intensifs. Je me sens mieux outillée pour les accompagner dans les moments plus difficiles. »
Frédéric Otis-Chapados
Frédéric Otis-Chapados pratique l’inhalothérapie au CHU Sainte-Justine depuis trois ans. Sa particularité?
Il est membre de l’équipe de transport néonatal, cette petite escouade appelée en renfort lorsqu’un prématuré naît dans un centre hospitalier sans unité de néonatalogie.
Pas moins de 400 de ces prématurés sont ainsi pris en charge chaque année par l’équipe de transport néonatal avant d’être transférés au CHU Sainte-Justine.
« L’inhalothérapeute et l’infirmière de transport néonatal sont les yeux et les oreilles du patron de la néonatalogie de garde à Sainte-Justine, qui est au bout du fil avec nous. C’est une grosse responsabilité à assumer, mais on gagne vite en assurance », raconte Frédéric Otis-Chapados.
La confiance en soi, la débrouillardise et avoir une bonne capacité d’adaptation sont, selon lui, des qualités essentielles pour être inhalothérapeute dans l’équipe de transport néonatal.
« Il faut aussi aimer le travail d’équipe et transmettre ses connaissances. C’est gratifiant de recevoir des remerciements du personnel des centres hospitaliers où l’on a été appelés parce qu’on a partagé notre expertise avec eux. »
Chantal Séguin
Chantal Séguin s’amuse à dire qu’elle apporte de l’air et une bulle de bonheur aux enfants des soins intensifs du CHU Sainte-Justine.
« J’étais encore étudiante lorsque j’ai eu un coup de cœur pour l’inhalothérapie en milieu pédiatrique », se remémore celle qui pratique au CHU Sainte-Justine depuis 28 ans. Œuvrer dans un établissement reconnu comme étant un centre de référence lui a permis de progresser rapidement, admet-elle.
« Mais ce qui m’anime le plus en tant que professionnelle, c’est la complicité qui se créée avec les patients et leurs parents, qui séjournent parfois à long terme sur l’unité, de même qu’avec l’équipe médicale. »
Chaque jour, elle se demande comment elle peut faire une différence à titre de thérapeute et d’individu.
« Quand on n’a pas peur du ridicule, on peut avoir beaucoup de plaisir à pratiquer en pédiatrie. Améliorer le confort d’un enfant tout en tentant de le distraire, en apportant un peu de légèreté, est un élément de ma pratique qui m’apporte une grande satisfaction. »
Christiane Tremblay
Christiane Tremblay a d’abord pratiqué l’inhalothérapie avec des clientèles adultes. Il y a deux ans, elle a décidé de faire un virage vers le milieu pédiatrique au CHU Sainte-Justine.
« Ça été une grosse adaptation, admet-elle, mais je suis convaincue d’avoir pris la bonne décision. J’ai choisi de venir travailler à Sainte-Justine pour me perfectionner, avoir accès à des technologies que l’on ne retrouve pas ailleurs et pour me développer aux côtés d’une équipe médicale à l’expertise reconnue. »
À titre d’inhalothérapeute dans l’équipe volante, Christiane Tremblay est appelée à travailler dans plusieurs secteurs, allant de la néonatalogie aux soins intensifs, en passant par l’urgence.
« Il faut avoir une bonne capacité d’adaptation pour travailler ici, reconnaît la jeune femme. Dans une même semaine, je peux traiter des enfants de tous âges, du bébé prématuré jusqu’au grand adolescent de presque 18 ans. Mon rôle m’amène aussi à former des étudiants et à collaborer avec les parents. L’ambiance de travail ici est joyeuse, différente. »