HOMMAGE
AUX PIONNIÈRES
ET PIONNIERS

Le CHU Sainte-Justine et le Centre de réadaptation Marie-Enfant souhaitent reconnaitre l’engagement exceptionnel de pionnières et de pionniers qui ont marqué l’histoire de l’institution. De nombreuses personnes ont ainsi été identifiées par leur travail et leurs réalisations exceptionnelles.
La rédaction de ces biographies est signée par le Dr Jean-François Chicoine, pédiatre et romancier passionné par l’histoire de l’institution, et basée sur ces différentes sources et collaborations.


Dr Pierre-Alphonse Séverin Lachapelle

Dr Pierre-Alphonse Séverin Lachapelle (1850-1913) naît en 1850 à Saint-Rémi. Il poursuit ses études classiques au Petit Séminaire de Montréal de 1862 jusqu’en 1868, année où il décide de joindre les rangs des zouaves pontificaux, ce qui lui vaut un séjour à Rome et la réputation d’une ferveur religieuse longtemps soutenue. En 1870, Séverin Lachapelle s’inscrit à l’École de médecine et de chirurgie de Montréal, affiliée au Victoria College de Cobourg, en Ontario, et où il obtient son diplôme en 1874. Entreprenant, intense, impressionnant, rapporte-t-on, on le dit « dévoré du microbe des enfants malades » ; des historiens le dépeignent d’ailleurs comme le premier médecin pour enfant du Canada français. Auteur prolifique de chapitres de livres, de brochures et de publications professionnelles, il fonde entre autres en mai 1890 la revue La Mère et l’Enfant, qui ambitionne d’aider à diminuer le taux de mortalité infantile montréalaise. Sa carrière professorale l’amène à enseigner l’hygiène et la pathologie médicale à l’Université Laval à Montréal. Sa pratique clinique est établie à Saint-Henri où il est maire en 1886-1887, ainsi qu’à la Crèche de la Miséricorde où il effectue des consultations avec ses auxiliaires, notamment, au tournant du siècle, les Drs Irma Levasseur et Raoul Masson. Séverin Lachapelle est membre du premier bureau médical de Sainte-Justine en 1908. Il est également fort impliqué dans le déploiement des Gouttes de lait à Montréal. En tant que président de la Faculté de médecine versé dans la puériculture et l’hygiène infantile, il participe au démarchage nécessaire pour permettre à Sainte-Justine d’obtenir un statut universitaire, mais il meurt au cours des pourparlers, laissant à Raoul Masson la responsabilité d’y enseigner la pédiatrie.  


  
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Mise à jour le 16 octobre 2023
Créée le 16 octobre 2023
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